Hier, à la veille du Nouvel An lunaire, la capitale chinoise baignait dans une atmosphère joyeuse et les pétards et feux d'artifice résonnaient aux 4 coins de la ville. Les célébrations ont atteint leur paroxysme à minuit à l'arrivée de la Fête du Printemps. Les habitants de Beijing sont des plus optimistes pour cette année du cochon, synonyme d'abondance.

En Chine, ce qui compte pendant le Nouvel An lunaire, c'est la famille, la nourriture et la joie.

A Beijing, de nombreux fêtards ont convergé vers la place de l'ancienne Tour de la Cloche, en attendant l'arrivée de l'année du cochon.

A la veille de la Fête, on a sonné la cloche à 108 reprises, chiffre favorable en Chine.

En dépit du froid qui régnait dehors, des centaines de personnes ont fait la queue pour frapper la Cloche et s'attirer ainsi le bonheur.

Habitant de Beijing

"J'espère m'enrichir pendant l'année du cochon et être en bonne santé et heureux. Je souhaite aussi que mes parents se portent bien, et que les gens du monde entier soient heureux et en bonne santé".

Les feux d'artifice et les pétards étaient là pour traduire cette joie. Selon une tradition chinoise remontant il y a plusieurs siècles, tirer les feux d'artifice pendant la Fête du Printemps chasse l'esprit du mal et recueille le bonheur.

La Fête du Printemps de 2006 a vu pour le retour, après une dizaine d'années, des pétards et des feux d'artifice dans certaines zones de la capitale, après autorisation des autorités. Les Beijinois ont ainsi pu exprimer leur enthousiasme en colorant le ciel.

Habitante de Beijing

"La Fête du Printemps est vraiment importante pour nous, comme le Noël pour les Occidentaux. Nous aimons l'armosphère animée et active, c'est pourquoi nous tirons les pétards, ce qui rend tout le monde heureux".

Cette nouvelle année est considérée comme la plus prometteuse. Selon le zodiaque chinois, il s'agit en effet de l'année du cochon d'or, qui n'arrive que tous les 60 ans et symbolise la prospérité.  

Li Shan, CCTV.