TOKYO, 25 juin (XINHUANET) -- Le temple Yasukuni au Japon a déclaré samedi que les 14 criminels de guerre japonais de classe A de la Seconde guerre mondiale, dont il abrite les tablettes, n'étaient plus de criminels de guerre au Japon.

Selon une interview écrite au journal "Tokyo News", le temple a mis en doute le verdict sur les criminels de guerre prononcé par le Tribunal militaire international pour l'extrême-orient (TMIEO) après la Seconde guerre mondiale, indiquant que le verdict du tribunal était complètement incorrect.

"Le Japon a révisé les lois en rapport avec ce sujet pour accorder une pension aux familles des criminels de guerre reconnus de la même façon que morts au combat ordinaires, et les deux sont appelés morts en mission officielle", a expliqué le temple. "Ainsi, les criminels de guerre ne sont plus considérés comme criminels au Japon, car le gouvernement ne donne jamais de pensions aux criminels."

Le temple Yasukuni a également rejeté l'appel au Japon comme à l'étranger à établir un nouveau mémorial national pour séparer la mémoire des criminels de guerre de classe A avec les tués ordinaires dans la guerre dans le temple, sollicitant le Premier ministre Junichiro Koizumi à continuer ses visites au temple Yasukuni.

De nombreux pays asiatiques avaient vivement protesté conre les visites de dirigeants japonais au temple Yasukuni, qui honore les 14 criminels de guerre de classe A, responsables de la guerre d'agression du Japon contre ses voisins asiatiques.

M. Koizumi a effectué des visites annuelles dans ce temple depuis son arrivée au pouvoir en 2001.

14 criminels de guerre de classe A:

(1)Hideki Tojo fut général et Premier ministre du Japon durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut condamné à la peine de mort et exécuté par pendaison le 23 décembre 1948.