Une minuscule petit morceau de papier, découvert dans un village dans la province du Hebei située dans le nord de la Chine, serait une preuve tangible réfutant la revendication de la thèse de la part du gouvernement japonais de l'absence d'esclaves sexuels durant la seconde guerre mondiale.

Le bon d'une taille de 5 cm sur 3,8 cm, estimé comme ayant été utilisé en tant que ticket pour relation sexuelle par l'armée japonaise pendant son invasion de la Chine, a été découvert par Liu Xianchun, un habitant de la province du Hebei, ceci d'après un rapport de Xinhua.

Il était collé à la surface intérieure d'une boite de poudre odorante laissée par son grand-père, un docteur important, qui a collectionné beaucoup de choses de l'armée japonaise après la fin de la deuxième guerre mondiale.

Les caractères tels que « le sixième centre d'esclaves sexuels » et « l'immeuble Yinglou » ainsi que le drapeau de l'armée japonaise pouvaient encore être vus sur le bon. Sous le nom « immeuble Yinglou », il y a environ une vingtaine de boites rectangulaires floues, qui sont estimées être les numéros d'identification ou les noms des esclaves sexuels.

Durant l'invasion de la Chine par le Japon, environ 200 000 femmes chinoises ont été enlevées par l'armée japonaise et forcées à servir d'esclaves sexuelles. Il est estimé que l'armée japonaise a installé plus 10 000 centres d'esclaves sexuels dans plus de 20 provinces en Chine.

Tian Susu, un expert faisant des recherches sur la guerre anti-japonaise à l'académie des sciences sociales du Hebei, a déclaré que l'armée japonaise a mis en place des centres de divertissement et enlevé des femmes de Chine, de Corée et d'autres pays et régions d'Asie pour être utilisées en tant qu'esclaves sexuelles, ou femmes de réconfort.

Tian a ajouté : « 'L'immeuble Yinglou' était le nom d'un centre d'esclaves sexuels et le ticket était donné aux soldats pour être utilisé quand ils allaient dans cet endroit. »

« C'est la première fois qu 'un bon sexuel utilisé par l'armée japonaise a été découvert en Chine. Les chercheurs ont seulement pu en voir sur de photos japonaises, » a déclaré Su.